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Promouvoir les systèmes de soins et de soutien pour le développement social

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La Commission du développement social a conclu sa soixante-deuxième session en approuvant et en transmettant trois résolutions et un projet de décision au Conseil économique et social pour adoption. Parmi celles-ci, une résolution notable portait sur la reconnaissance et la valorisation du travail non reconnu et non rémunéré des soignants. Le projet de résolution approuvé intitulé “Promouvoir les systèmes de soins et de soutien pour le développement social” exhorte les États à créer des environnements propices à la promotion des systèmes de soins et de soutien. Il souligne l’importance de reconnaître, de redistribuer et de valoriser le travail de soins entre les individus, les familles, les communautés, le secteur privé et les États. La résolution souligne le rôle essentiel de l’économie des soins dans la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et des filles.

Des représentants de divers pays ont souligné l'importance de la résolution, soulignant l'invisibilité et la sous-évaluation des soins non rémunérés et leur impact sur les politiques sociales et économiques. Malgré quelques inquiétudes et explications de position, la résolution a été approuvée sans vote. En outre, la Commission a approuvé un projet de décision sur le thème prioritaire de sa soixante-troisième session, axé sur le renforcement de la solidarité, de l'inclusion sociale et de la cohésion sociale afin d'accélérer la mise en œuvre des engagements énoncés dans les principales déclarations de développement social et dans le Programme de développement durable à l'horizon 2030.

La session s'est terminée par l'élection du président et des vice-présidents de la soixante-troisième session, Krzysztof Maria Szczerski (Pologne) étant élu président. La Commission a également reporté les élections des membres restants du Bureau, soulignant l'importance de la solidarité pour guider des transitions économiques et sociales réussies.

Tout au long de la session, les discussions ont souligné la nécessité d'une réforme de l'architecture financière internationale, d'un commerce agricole équitable et de cadres internationaux favorables. Pour l’avenir, la Commission entend contribuer à divers forums et sommets à venir traitant du développement social et des objectifs durables.

Le Comité des ONG sur le développement social dont IBVM ONU ONG est membre, se consacre à la sensibilisation et à la tenue de discussions sur les questions de développement social abordées par le système des Nations Unies et en particulier par la Commission des Nations Unies pour le développement social. Le comité organise un forum de la société civile et d'autres événements de renforcement des capacités et de sensibilisation au sein de la Commission. Au cours de ce Forum, les ONG du monde entier ont l'occasion de découvrir le travail de chacune et de se préparer à la Commission, notamment en travaillant sur des documents de position et des interventions.

La Déclaration de la société civile pour la 62e session de la Commission du développement social souligne la fragilité du monde en raison des inégalités structurelles, de l'injustice, de l'extrême pauvreté, de la faim, de la discrimination et de diverses crises, dont la pandémie de COVID-19. Il a souligné la nécessité d'un contrat social renouvelé qui intègre la justice sociale, économique, environnementale et politique aux niveaux national et international.

Priorités clés :

  • Investissez dans le capital humain : Plaider en faveur de politiques sociales transformatrices qui donnent la priorité au bien-être et à la dignité humaine. Cela inclut toute une société dans son ensemble. approche, la sensibilité au genre, la transparence et l’élimination de la corruption dans la prise de décision.
  • Réformer les structures financières mondiales : Lutter contre les inégalités économiques mondiales grâce à une nouvelle architecture financière, une refonte du système commercial mondial, une restructuration de la dette et des politiques budgétaires soutenant les objectifs de développement durable (ODD).
  • Assurer l’égalité d’accès à un environnement sain : Appelez à un accès égal à un environnement sain et sûr, en mettant l’accent sur l’impact du changement climatique sur la santé publique, la sécurité alimentaire et la paix. Soulignez la nécessité d’une action climatique et d’institutions pour surveiller et faire respecter les droits environnementaux.
  • Assurer l’égalité devant la loi : Plaider pour une protection et des avantages égaux en vertu de la loi pour tous les individus, sans distinction de sexe, de race ou d’origine ethnique. Insister sur les droits non réalisés inscrits dans le droit international, notamment le droit au développement et à la participation politique.

Appel à l'action :

La déclaration se termine par un appel à l'action lancé aux États membres pour qu'ils incluent les personnes ayant des expériences vécues dans les réponses politiques, garantissent l'égalité d'accès aux besoins fondamentaux, établissent des systèmes de protection sociale fondés sur les droits de l'homme, donnent la priorité au bien-être plutôt qu'au PIB dans l'élaboration des politiques économiques, étendent alléger la dette, intégrer les perspectives de genre, reconnaître les soins comme une responsabilité sociétale et faire progresser les peuples autochtones’ droits.

La déclaration appelle à des efforts collaboratifs de solidarité et de partenariat pour un monde plus équitable, inclusif et juste. Il fait écho à l'appel du Secrétaire général à un deuxième Sommet social mondial en 2025, mettant l'accent sur l'inclusion des populations marginalisées et vulnérables dans l'élaboration de solutions tenant compte du genre.

Auteur: Sr Smitha Muthu, cj, Népal  

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