Le Secrétaire général a publié un rapport pour la 59e Commission du développement social sur le thème prioritaire : « Transition socialement juste vers le développement durable : le rôle des technologies numériques sur le développement social et le bien-être de tous ».
Tout au long du rapport, le Secrétaire général a évoqué la nécessité d'un mouvement socialement juste vers un « développement inclusif, équitable, résilient et durable » dans le contexte des technologies numériques.
Le Secrétaire général a déclaré que la technologie numérique a le potentiel d'offrir de nouvelles opportunités pour atteindre trois des principaux objectifs de développement social, notamment : l'éradication de la pauvreté, la promotion du plein emploi productif et la promotion de l'inclusion sociale. Cependant, l'utilisation du numérique pour réaliser le développement social pose le problème de la fracture numérique. Seulement 53,6% du monde utilise Internet, laissant un peu moins de la moitié sans Internet.
Le Secrétaire général a souligné que « ne laisser personne de côté signifie ne laisser personne hors ligne ». Il a également suggéré que "ironiquement, ceux du mauvais côté de la fracture numérique sont souvent les groupes sociaux dont le bien-être pourrait être le plus amélioré par ces technologies".
Le Secrétaire général a abordé les quatre grandes catégories de la fracture numérique, notamment : l'accès, l'abordabilité, les compétences et la sensibilisation.
En termes d'accès, le Secrétaire général a souligné l'importance du secteur privé dans ses efforts pour développer l'infrastructure des TIC, en particulier dans les zones rurales et reculées. Le Bangladesh et le Myanmar ont augmenté leur gamme de haut débit de 10 % à 90 % en ouvrant la concurrence sur le marché.
Afin de combler la fracture numérique, l'accès technologique doit être abordable. En Afrique, le prix moyen du haut débit fixe est de 64 % du revenu moyen du continent. Afin de lutter contre ce problème, des endroits comme la Colombie ont mis en place des programmes de subventions pour les ménages à faible revenu.
Le Secrétaire général a mentionné qu'un autre obstacle à la fracture numérique est celui des compétences. Le Secrétaire général a déclaré que les écoles sont au cœur des efforts visant à éduquer les individus sur les compétences et les compétences numériques.
Enfin, la sensibilisation est aussi un frein à la fracture numérique. Les incitations à aller en ligne sont faibles en raison de la rareté du contenu pertinent en ligne. Encourager la diversité des contenus en ligne contribuera au processus de réduction de la fracture numérique.
L'IBVM/CJ a concentré sa déclaration orale au CSocD59 sur la question de l'accès à une éducation de qualité et son lien avec l'accès à la technologie numérique. L'IBVM/CJ a recueilli des informations du réseau local sur leur expérience de l'impact de l'accès inégal au numérique sur l'accès à une éducation de qualité.
Ils ont signalé que pendant COVID-19, l'éducation a été mise en ligne, ce qui a eu des impacts positifs sur ceux qui ont accès à la technologie numérique. Cependant, ceux qui n'ont pas accès au numérique subissent de nouvelles inégalités. Soutenir les questions soulevées par le rapport du Secrétaire général de l'ONU.
Lien vers le rapport CSocD de Sec Gen ici:
Auteur: Évangéline Polyménée