Etre une femme aujourd'hui dans de nombreuses régions du monde, notamment dans une zone de conflit, signifie devoir choisir entre lutter pour ses droits, ou lutter pour sa vie.
Nous avons approuvé une lettre ouverte aux représentants permanents auprès des Nations Unies avant le débat public annuel sur les femmes, la paix et la sécurité élaboré par le Groupe de travail des ONG sur les femmes, la paix et la sécurité. Nous soutenons les femmes défenseures des droits humains, les artisans de la paix et les défenseurs de l'égalité des sexes dans toutes les régions du monde, mais en particulier celles qui vivent dans des zones de conflit.
La situation des femmes défenseures des droits humains (FDDH), des artisans de la paix, des défenseurs de l'égalité des sexes et d'autres dirigeants de la société civile en Afghanistan, au Myanmar et dans d'autres parties du monde est extrêmement dangereuse. Ces femmes jouent un rôle essentiel dans la promotion de la paix, des droits humains et de la justice entre les sexes, mais elles sont constamment attaquées parce qu'elles font du travail.
La lettre nous rappelle que “Les femmes afghanes ont courageusement et inlassablement lutté pour leurs droits pendant des décennies, malgré les conflits, la discrimination profondément enracinée, la corruption et la pauvreté. Elles sont maintenant menacées par un régime qui a un long passé de brutalité et de répression des droits des femmes. … Les femmes défenseurs des droits humains dans d'autres zones de conflit s'en tirent à peine mieux.”
Nous nous joignons à l'appel lancé à “tous les États membres, les Nations Unies et les dirigeants internationaux à prioriser, à financer et à soutenir activement la participation pleine, égale et significative des femmes, dans toute leur diversité, dans tous les aspects de la paix et de la sécurité. Nous appelons l'ONU à « donner l'exemple » et à faire de la participation formelle et directe des femmes une exigence dans tous les processus de paix qu'elle soutient.”
Lire la déclaration complète dans Anglais, Espanol et français.
Image vedette : Mme Sima Samar, membre des conseils consultatifs de haut niveau du Secrétaire général de l'ONU sur la médiation et le déplacement interne. | Image via MANUA