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Nous nous autonomisons : réflexions d’une militante népalaise

En tant que militante pour les droits des filles au Népal, ma participation à la Journée internationale de la fille de cette année a été incroyablement émouvante. Cette journée a été l'occasion de discuter de sujets importants qui touchent les filles du monde entier, en mettant l'accent sur la sécurité, la santé et l'éducation. Ces discussions m'ont aidée à mieux comprendre les difficultés particulières auxquelles sont confrontées les filles et ont réaffirmé ma détermination à lutter pour leurs droits.

La nécessité de protéger la sécurité et le bien-être des filles en ligne et hors ligne est l’un des problèmes les plus urgents que nous avons abordés. Chaque fille doit se sentir en sécurité à la maison, à l’école et dans les lieux publics. Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a souligné que le développement des technologies numériques a rendu plus fréquentes les violences basées sur le genre, comme la cyberintimidation et le harcèlement en ligne. Étant donné que ces risques peuvent avoir des effets négatifs sur la santé mentale et le bien-être général des filles, il est essentiel de rechercher des solutions pratiques pour atténuer ces risques.

Des filles de différents milieux ont exprimé leur besoin d’un environnement plus sûr, soulignant la nécessité pour nous d’agir pour résoudre ces problèmes. Les gouvernements, les organisations et les communautés doivent travailler ensemble pour créer des environnements sûrs où les filles peuvent s’épanouir sans crainte.

Nous avons également exploré les difficultés particulières auxquelles les filles, dans toute leur diversité, sont confrontées. La discrimination et l’exploitation fondées sur l’âge, le sexe, l’origine ethnique, la nationalité, l’identité culturelle, le handicap, le lieu de résidence et le statut de migrante ont été étudiées, ainsi que les obstacles à l’obtention de l’aide nécessaire. Ces éléments ont souvent des effets néfastes sur le bien-être général, l’éducation et la santé des filles.

Au cours de nos conversations, il est apparu clairement que les lois censées protéger nos droits ignoraient généralement la santé des filles. Les services de santé essentiels, notamment la nutrition, l’éducation, l’assistance en matière de santé mentale et les soins de santé reproductive, restent inaccessibles à de nombreuses filles. Les normes sociales et culturelles peuvent limiter davantage l’accès aux soins médicaux, augmentant ainsi le risque d’exploitation et de violence.

En tant que militante népalaise pour les droits des filles, je ressens un sentiment de détermination renouvelé après avoir repensé à cet événement. Les défis que nous avons évoqués et les discussions que nous avons eues sont essentiels pour construire un avenir meilleur pour les filles du monde entier. Nous nous autonomisons et ouvrons la voie aux générations futures en défendant notre sécurité et nos droits.

Toutes les parties concernées doivent s’engager à mettre en œuvre des solutions concrètes pour résoudre ces problèmes au fur et à mesure que nous avançons. En travaillant ensemble, nous pouvons bâtir une culture dans laquelle toutes les filles, quelle que soit leur éducation, se sentent respectées, en sécurité et habilitées à participer pleinement à la société. Pour nous assurer que nous avons toutes une chance de réussir, continuons à nous exprimer et à nous battre pour les droits de toutes les femmes.

Auteur: Ruby, Mary Ward et la défenseure des filles du Groupe de travail sur les filles (WGG)

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